World Cup les Gets

Dans les coulisses de la Team Specialized Gravity

Nous avons suivi l’équipe Specialized Gravity lors de la manche de Coupe du Monde aux Gets. Entre tension, joie, excitation et déception, nous sommes rentrés dans l’intimité de l’équipe pour vous faire découvrir ses pilotes Loïc Bruni, Finn Iles et Christopher Grice.

World Cup les Gets

Dans les coulisses de la Team Specialized Gravity

Nous avons suivi l’équipe Specialized Gravity lors de la manche de Coupe du Monde aux Gets. Entre tension, joie, excitation et déception, nous sommes rentrés dans l’intimité de l’équipe pour vous faire découvrir ses pilotes Loïc Bruni, Finn Iles et Christopher Grice.

Team Specialized Gravity

Loïc Bruni, pilote vedette

Quatre titres de champion du monde de descente. Voilà comment résumer en une phrase la carrière de Loïc Bruni. 10ème à Leogang sur la 1re manche de Coupe du Monde il y a 3 semaines, le pilote de l’équipe Specialized Gravity arrive aux Gets avec des ambitions retrouvées, se sentant de mieux en mieux après sa blessure au pied. Chronologie d’une semaine folle pour le pilote français.

Mercredi – 13 h

La Track Walk, passage obligatoire

Il est à peine 11 heures lorsque nous arrivons aux Gets. Une montée en télécabine plus tard, nous apercevons Loïc Bruni, bâton en main et sourire aux lèvres, descendre vers nous. Le quadruple champion du monde est accompagné de son staff et de Christopher Grice, le jeune prodige concourant encore chez les juniors. Pas de Finn Iles à l’horizon. Le pilote canadien, coéquipier mais aussi rival de Loïc Bruni, reconnaît la piste de son côté.

La Track Walk, c’est le passage obligatoire pour les pilotes et ce qui marque le début de la semaine de DH. Choisir ses lignes, repérer les pièges, les portions où l’on peut récupérer et celles où l’on doit en remettre, évaluer les road gaps, voilà tout ce que permet une descente à pied. Aujourd’hui, c’est très boueux et les pilotes manquent à plusieurs reprises de glisser. La piste est large et le choix des lignes pose débat. Loïc Bruni s’arrête régulièrement pour conseiller le jeune Christopher Grice, attentif face aux conseils du quadruple champion du monde français.

Mercredi – 13 h

La Track Walk, passage obligatoire

Il est à peine 11 heures lorsque nous arrivons aux Gets. Une montée en télécabine plus tard, nous apercevons Loïc Bruni, bâton en main et sourire aux lèvres, descendre vers nous. Le quadruple champion du monde est accompagné de son staff et de Christopher Grice, le jeune prodige concourant encore chez les juniors. Pas de Finn Iles à l’horizon. Le pilote canadien, coéquipier mais aussi rival de Loïc Bruni, reconnaît la piste de son côté.

La Track Walk, c’est le passage obligatoire pour les pilotes et ce qui marque le début de la semaine de DH. Choisir ses lignes, repérer les pièges, les portions où l’on peut récupérer et celles où l’on doit en remettre, évaluer les road gaps, voilà tout ce que permet une descente à pied. Aujourd’hui, c’est très boueux et les pilotes manquent à plusieurs reprises de glisser. La piste est large et le choix des lignes pose débat. Loïc Bruni s’arrête régulièrement pour conseiller le jeune Christopher Grice, attentif face aux conseils du quadruple champion du monde français.

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Reconaissance à pied

Le ressenti de Loïc Bruni

" On a mis vraiment du temps à faire la piste à pied. Il y a des racines de partout, d’autres qui ne sont pas encore ressorties, ça glisse beaucoup… La piste a l’air très dure mais si ça tient ce week-end, ça va être la folie ! "

Chaque détail compte

Le Specialized Demo de Loïc Bruni

La descente est une pratique particulière exigeant un vélo radical. Jack, mécanicien personnel de Loïc Bruni nous donne quelques clés pour comprendre les spécificités du Demo de Loïc Bruni et les ajustements qu’il peut réaliser avant une course : « Le Demo de Loïc est un peu particulier avec des géométries bien adaptées à lui. Après les reconnaissances à pied d’hier qui étaient très humides, il va vraiment falloir adapter le vélo pour être dynamique car la boue est très lourde sur le vélo. Beaucoup de réglages et d’essais au niveau des suspensions et des pneus donc. » Retrouvez notre vidéo complète sur le vélo de Loïc Bruni pour en savoir davantage sur l’arme du pilote français.

Chaque détail compte

Le Specialized Demo de Loïc Bruni

La descente est une pratique particulière exigeant un vélo radical. Jack, mécanicien personnel de Loïc Bruni nous donne quelques clés pour comprendre les spécificités du Demo de Loïc Bruni et les ajustements qu’il peut réaliser avant une course : « Le Demo de Loïc est un peu particulier avec des géométries bien adaptées à lui. Après les reconnaissances à pied d’hier qui étaient très humides, il va vraiment falloir adapter le vélo pour être dynamique car la boue est très lourde sur le vélo. Beaucoup de réglages et d’essais au niveau des suspensions et des pneus donc. » Retrouvez notre vidéo complète sur le vélo de Loïc Bruni pour en savoir davantage sur l’arme du pilote français.

Jeudi – 14h00

Place aux trainings

Si la piste à pied est primordiale, rien ne vaut les informations récoltées après quelques descentes sur le vélo. Loïc Bruni, Finn Iles et Christophe Grice enchaînent donc les descentes à l’entrainement sur une piste qui a bien séché depuis la veille. Les nombreux passages des pilotes aident également à dégager ce qu’il reste de boue et à marquer les lignes. Nos 3 pilotes naviguent entre la piste et le stand Specialized Gravity pour échanger avec la Team et tester de nouveaux réglages sur leurs vélos. Ils en mettent de plus en plus à chaque descente pour tester les limites de la piste. À tel point que Loïc Bruni part à la faute sur sa dernière descente. Plus de peur que de mal pour Super Bruni qui retrouve des sensations après sa blessure au pied.

Jeudi – 14h00

Place aux trainings

Si la piste à pied est primordiale, rien ne vaut les informations récoltées après quelques descentes sur le vélo. Loïc Bruni, Finn Iles et Christophe Grice enchaînent donc les descentes à l’entrainement sur une piste qui a bien séché depuis la veille. Les nombreux passages des pilotes aident également à dégager ce qu’il reste de boue et à marquer les lignes. Nos 3 pilotes naviguent entre la piste et le stand Specialized Gravity pour échanger avec la Team et tester de nouveaux réglages sur leurs vélos. Ils en mettent de plus en plus à chaque descente pour tester les limites de la piste. À tel point que Loïc Bruni part à la faute sur sa dernière descente. Plus de peur que de mal pour Super Bruni qui retrouve des sensations après sa blessure au pied.

Entrainements
Le ressenti de Loïc Bruni

" Une bonne journée, je me suis mis une cabane à la fin mais ça va. Après la piste à pied hier j’avais un petit peu peur car c’était très large, plein de racines et ça avait l’air gras donc je me suis dit que ça allait vraiment glisser et que ça allait être dur. Au final, ce matin ça glissait c’est sûr mais ça roulait quand même bien, j’arrivais à tenir des lignes. Au fil de la journée ça a un peu séché aussi et ça roulait presque vite à la fin. Je ne me sens pas non plus en position de force mais je me sens bien donc si ça continue comme ça, ça peut être cool. J’aimerais faire mieux que la première Coupe du Monde où j'ai fait 10ème mais on verra. Déjà avec tous les spectateurs, c’est cool, on profite ! "

Vendredi – 14 h

Qualifications

La pression monte et les visages sont fermés avant d’aborder les qualifications du vendredi. 50 points à aller chercher pour le premier et le droit de partir en dernier le lendemain pour les finales. Un départ à 14h22 pour le canadien Finn Iles, 21 ans, et 1 minute plus tard pour son coéquipier Loïc Bruni. Le pilote français débute son échauffement peu avant 14h, aux abords de la cabane de départ. Un peu de home trainer, des étirements et des exercices d’explosivité pour faire monter le cœur et être prêt au moment de s’élancer.

Et c’est parti pour Super Bruni ! Le pilote de la Team Specialized Gravity en met beaucoup et file à toute vitesse vers la ligne d’arrivée. Quasiment un sans-faute pour Loïc et le tableau des résultats annonce une 1re place ! Ce jour-là, personne ne battra le chrono de 3:31.464 lâché par le quadruple champion du monde. Finn Iles n’est pas en reste non plus avec une belle 7ème position. Dans le paddock, tout le monde attend le lendemain avec impatience…

Vendredi – 14 h

Qualifications

La pression monte et les visages sont fermés avant d’aborder les qualifications du vendredi. 50 points à aller chercher pour le premier et le droit de partir en dernier le lendemain pour les finales. Un départ à 14h22 pour le canadien Finn Iles, 21 ans, et 1 minute plus tard pour son coéquipier Loïc Bruni. Le pilote français débute son échauffement peu avant 14h, aux abords de la cabane de départ. Un peu de home trainer, des étirements et des exercices d’explosivité pour faire monter le cœur et être prêt au moment de s’élancer.

Et c’est parti pour Super Bruni ! Le pilote de la Team Specialized Gravity en met beaucoup et file à toute vitesse vers la ligne d’arrivée. Quasiment un sans-faute pour Loïc et le tableau des résultats annonce une 1re place ! Ce jour-là, personne ne battra le chrono de 3:31.464 lâché par le quadruple champion du monde. Finn Iles n’est pas en reste non plus avec une belle 7ème position. Dans le paddock, tout le monde attend le lendemain avec impatience…

Samedi – 13h30

Finales

L’ambiance est montée d’un cran dans le village des Gets. L’engouement autour de la DH est palpable et l’excitation autour de Loïc Bruni se fait sentir. Malgré une météo incertaine, ils sont nombreux à avoir fait le déplacement pour encourager le pilote français et pour fêter comme il se doit une manche de Coupe du Monde à domicile. Au sein de l’équipe Specialized Gravity, l’atmosphère est plutôt détendue mais tous gardent un œil sur la météo, on annonce de la pluie sur les coups de 14h45.

Comme il est de rigueur, les pilotes prendront le départ dans l’odre inverse du classement de la veille, obtenu lors des qualifications. Les premiers pilotes s’élancent sur une piste sèche et les chronos commencent à tomber. Thibaut Daprela, 33ème aux qualifications réalise un run canon et signe le meilleur chrono provisoire. Alors que les pilotes de la Team Specialized Gravity se préparent, les premières gouttes tombent sur la piste des Gets.

La pluie s’abat sur les Gets

Les nuages qui planent au-dessus de la piste ne nous réservent pas qu’une simple averse, c’est quasiment un déluge qui s’abat maintenant sur les Gets. La piste devient très humide et de la boue se forme de nouveau. Qu’importe, les pilotes s’élancent sans calculer. Le champion du monde Reece Wilson, très à l’aise dans la boue, prend tous les risques et réalise un superbe run avant de se manquer dans un saut et de partir par-dessus son vélo pour une chute spectaculaire. Plus de peur que de mal pour le pilote britannique qui remonte sur sa machine.

Finn Iles, parti peu avant lui, réalise une descente solide avec les moyens que lui offre la piste et prend une 33ème place. Malgré tous leurs talents, les pilotes s’élançant sous cette pluie battante ne peuvent rivaliser avec le chrono de Thibaut Daprela et sont en retard dans tous les secteurs. Mais la foule espère un miracle dont seul Loïc Bruni a le secret.

La pluie s’abat sur les Gets

Les nuages qui planent au-dessus de la piste ne nous réservent pas qu’une simple averse, c’est quasiment un déluge qui s’abat maintenant sur les Gets. La piste devient très humide et de la boue se forme de nouveau. Qu’importe, les pilotes s’élancent sans calculer. Le champion du monde Reece Wilson, très à l’aise dans la boue, prend tous les risques et réalise un superbe run avant de se manquer dans un saut et de partir par-dessus son vélo pour une chute spectaculaire. Plus de peur que de mal pour le pilote britannique qui remonte sur sa machine.

Finn Iles, parti peu avant lui, réalise une descente solide avec les moyens que lui offre la piste et prend une 33ème place. Malgré tous leurs talents, les pilotes s’élançant sous cette pluie battante ne peuvent rivaliser avec le chrono de Thibaut Daprela et sont en retard dans tous les secteurs. Mais la foule espère un miracle dont seul Loïc Bruni a le secret.

Pas de victoire mais une foule en délire

15h34 : c’est parti pour Loïc ! Le pilote français en met beaucoup dès le début et est à deux doigts de partir à la faute dès le premier jump. Il se rattrape miraculeusement. Pas de doute : Super Bruni is back ! Le pilote Specialized Gravity, dominateur la veille, tente de réaliser l’impossible dans la boue. Déjà 7 secondes de retard au premier intermédiaire mais Loïc continue de se battre avec brio sur la piste. Il enchaîne les secteurs devenus très techniques avec la pluie et passe la ligne devant un public en folie. Une 50ème position pour Loïc Bruni, les pilotes ayant réalisé les meilleurs temps peuvent exulter. Mais l’attention de la foule est ailleurs : le public français n’a d’yeux que pour le quadruple champion du monde, rapidement encerclé par une foule en délire, l’ambiance est à la fête.

Pas de victoire mais une foule en délire

15h34 : c’est parti pour Loïc ! Le pilote français en met beaucoup dès le début et est à deux doigts de partir à la faute dès le premier jump. Il se rattrape miraculeusement. Pas de doute : Super Bruni is back ! Le pilote Specialized Gravity, dominateur la veille, tente de réaliser l’impossible dans la boue. Déjà 7 secondes de retard au premier intermédiaire mais Loïc continue de se battre avec brio sur la piste. Il enchaîne les secteurs devenus très techniques avec la pluie et passe la ligne devant un public en folie. Une 50ème position pour Loïc Bruni, les pilotes ayant réalisé les meilleurs temps peuvent exulter. Mais l’attention de la foule est ailleurs : le public français n’a d’yeux que pour le quadruple champion du monde, rapidement encerclé par une foule en délire, l’ambiance est à la fête.

Des regrets et beaucoup de promesses

Si l’équipe Specialized Gravity nourrit de gros regrets après une superbe qualification la veille, Loïc Bruni continue de conquérir le cœur des spectateurs, nombreux à l’attendre à son stand. Le pilote français, bien que frustré de ne pas avoir pu se battre à armes égales aujourd’hui, ne manquera aucune photo, aucun autographe et discutera avec tous ses fans, fidèle à sa réputation. " La piste était de moins en moins facile et je n’ai pas réussi à aller chercher la victoire. C’était un petit peu dangereux donc je suis content d’être arrivé en bas en une pièce. En tous cas le public m’avait manqué et je me sens bien sur le vélo donc c’est positif pour le futur. "

Des regrets et beaucoup de promesses

Si l’équipe Specialized Gravity nourrit de gros regrets après une superbe qualification la veille, Loïc Bruni continue de conquérir le cœur des spectateurs, nombreux à l’attendre à son stand. Le pilote français, bien que frustré de ne pas avoir pu se battre à armes égales aujourd’hui, ne manquera aucune photo, aucun autographe et discutera avec tous ses fans, fidèle à sa réputation. " La piste était de moins en moins facile et je n’ai pas réussi à aller chercher la victoire. C’était un petit peu dangereux donc je suis content d’être arrivé en bas en une pièce. En tous cas le public m’avait manqué et je me sens bien sur le vélo donc c’est positif pour le futur. "