Les Pays-Bas signifient littéralement «pays bas». 40% de ce pays est en dessous du niveau de la mer.

L'eau et les Pays-Bas entretiennent une relation symbiotique aussi ancienne que le temps lui-même. Pour l'essentiel, l'eau s'est avérée être un adversaire rusé, mais aussi un allié. Le fait est que l'eau est un compagnon omniprésent, et dans un climat en constante évolution, avec ses défis conséquents, «naviguer sur les eaux» fait partie de la vie quotidienne des Néerlandais. Là où les sommets des montagnes traversent une couverture de nuages et des sentiers de vélo de montagne avec des racines, des rochers, des sauts, des chutes et des berms coulent à l’infini. Ils voyagent jusqu'au bout de l'arc-en-ciel pour trouver et se livrer à ces lieux apparemment mythiques, mais que peuvent-ils faire près de chez eux?

Il n'y a pas que du soleil et des tulipes ici. Ce n'est certainement pas le pays le plus propice à la passion du vélo de montagne, mais chaque nuage a une doublure en argent et avec une bonne dose de «koppigheid» hollandais (résilience), un petit groupe de passionnés de vélo de montagne est en train de transformer montagne, ou plutôt transformer une ancienne décharge en un paradis du vélo de montagne.

Il y a environ trois ans, un groupe de riders a lancé un projet passionné - un projet de réaliser un bike park, avec un objectif clair: «Des sentiers et des lignes de saut dans notre propre zone de riding près de chez nous. Faire des sauts non seulement pendant nos vacances d'été, mais tous les jours. »

En plus de ne pas avoir de montagnes, le deuxième plus grand obstacle à surmonter aux Pays-Bas est la loi: les politiques et procédures sont, avec les« stroopwafels »et« bitterballen », ce que les Néerlandais adorent.« C'est pourquoi tout fonctionne », vous diront-ils.

Eh bien, ce groupe de passionnés de vélo de montagne était catégorique, implacable.

Cette communauté, cependant, regarde la vue d'ensemble de la création de quelque chose de durable qui profitera à toute la population de Mook, aux riders et aux non-riders.

«Afin de pouvoir construire ces sentiers, nous avons dû supprimer certains champs de prunellier du Zandberg. Nous avons un accord avec le directeur de la zone, Bodemzorg Limburg, que nous compenserons cela en replaçant plusieurs types d'arbustes indigènes à côté des sentiers », déclare Micha Salden, l'un des visionnaires originaux du bikepark, aux côtés d'Alex Peters , Peter Mark et Harm Schepers.

Ils

se sont associés à une école primaire locale pour planter 530 arbustes indigènes de 15 espèces différentes sur la colline de Zandberg. En incluant les jeunes dans des activités comme celles-ci, ils apprennent la gestion de l'environnement en même temps que de faire un « whip » avec leur vélo sur un jump parfaitement construit.