Pour beaucoup, « fluidité » rime avec « confort ». Et historiquement, ces notions ont toujours été perçues comme opposées à la performance : on choisissait soit un vélo rapide, soit un vélo confortable.
Avec le Future Shock, nous avons décidé de bousculer ce paradigme : que se passe-t-il si l’on considère la fluidité non plus comme un obstacle, mais comme un levier de vitesse ?

Notre réponse est claire : plus c’est fluide, plus c’est rapide.

Grâce à une meilleure compliance verticale – autrement dit une capacité du cadre à filtrer les irrégularités –, nous avons amélioré plusieurs dimensions clés de la performance : réduction de la fatigue, meilleure transmission de puissance, gain en motricité.
Et plutôt que de l’affirmer gratuitement, décomposons chaque point.

Moins de fatigue, c’est plus de vitesse. Plus le confort augmente, moins vous accumulez de tensions – surtout sur de longues sorties ou sur terrain chaotique.
Mais ce confort a aussi un impact direct sur votre capacité à maintenir une puissance constante. En éliminant les chocs parasites, le pédalage devient plus fluide, plus régulier, et donc plus efficace. Résultat : des économies de temps mesurables.

Une meilleure fluidité, c’est aussi plus de grip. Et plus d’adhérence, c’est plus de contrôle, de sécurité, et de vitesse, quelles que soient les conditions : virages serrés, descentes techniques ou routes détrempées. Vous roulez plus vite, mais surtout, vous optimisez chaque watt dépensé.

Contrairement au poids, ou même à la traînée, la compliance est difficile à quantifier. C’est pourquoi nous avons travaillé avec McLaren Applied Technologies pour comprendre réellement ce que signifie la notion de « fluidité ».

Des protocoles en laboratoire aux vélos entièrement instrumentés, nous avons collaboré avec McLaren pour analyser comment les cyclistes interagissent avec les surfaces routières car, après tout, on ne peut pas concevoir ce que l’on ne comprend pas.

En adaptant leur modèle de test au vélo, nous avons pu quantifier la fluidité.

Et en considérant le vélo comme un système global, nous avons identifié la meilleure explication tangible de cette fluidité : l’excitation ou l’accélération verticale du système.

Avec des données quantifiables en main, il était temps de porter le concept de fluidité vers de nouveaux sommets.

Lorsqu’il s’agit de compliance, deux écoles de pensée s’opposent. D’un côté, il y a le splay. De l’autre, la compliance axiale.

Essentiellement, le splay correspond au mouvement avant/arrière de l’axe de roue avant, par rapport au cadre, provoqué par la flexion de la fourche et du cadre.

La compliance axiale (ou verticale), quant à elle, se définit comme le mouvement du cintre par rapport à l’axe de roue avant, résultant de la déformation de la fourche, du cadre et de la potence.

Nous avons testé les deux selon tous les critères de performance clés, et ce que nous avons constaté, c’est que si le splayse montre performant en matière de confort, il n’est ni le plus fluide, ni le plus rapide.

En revanche, la compliance verticale a surpassé toutes les attentes sur l’ensemble des critères évoqués.
C’est ce constat qui nous a ouvert la voie pour révolutionner la compliance :

Le tout nouveau Future Shock.

Le Future Shock offre jusqu’à 20 mm de débattement, et il est positionné au-dessus du tube de direction afin de se déplacer selon un axe vertical.

Ainsi, lorsque la roue avant rencontre un terrain accidenté, le vélo remonte vers vos mains tout en conservant votre élan, sans vous ralentir.

Autre point important : comme le Future Shock est placé sous la potence, les roues du vélo restent rigidement maintenues par le cadre.

En d'autres termes, puisque l’empattement ne varie pas pendant le débattement contrairement aux systèmes de suspension traditionnels vous bénéficiez d’un pilotage extrêmement précis et prévisible.

La Future Shock a été conçue pour la route, pas pour les sentiers off-road le système doit donc être extrêmement réactif. Après de nombreux tests, nous avons constaté que les ressorts sont la meilleure solution pour absorber les micro-vibrations propres à l’asphalte. Et pour comprendre pourquoi, il suffit d’observer ce qui existe déjà sur le marché.

Les autres systèmes de suspension avec amortissement sont trop lourds pour la route, et à cause du phénomène de friction interne (stiction), ils nécessitent trop de force pour se déclencher. Résultat : ils n’amortissent pas efficacement les vibrations fines de la route.